On ne pouvait pas laisser Poussin Voyageur sans une bonne fée. Comme ici tout marche au coup de cœur, la magie a opéré et Marie Perarnau a accepté d’être la marraine de Poussin Voyageur.
Au cas où certains ne le connaitraient pas encore, Marie c’est le blog Les Mamans testent, ainsi que l’auteure de plusieurs livres sur la naissance, grossesse, parentalité et du livre Voyager avec ses enfants. Elle officie aussi un peu partout sur les plateaux télés, radio, journaux.
Mais Marie Perarnau est avant tout la maman de 4 nains, pour reprendre sa terminologie, qui mène, avec l’aide de son cher et tendre, une vie de famille tambour battant. Une qui ressemble tant à celle de toutes les familles (ou presque).
Marie n’est pas une grande baroudeuse qui aurait fait quatre fois le tour du monde, mais une maman curieuse et à l’esprit ouvert, qui n’hésite pas à sortir ses enfants de leurs coquilles, ici ou ailleurs, dès que l’occasion se présente. Avec une philosophie de vie si proche de celle de Poussin Voyageur, ce parrainage s’imposait tout naturellement.
Vous retrouverez notre marraine au fil du temps pour pleins de chouettes projets !
En attendant je vous laisse la découvrir un peu plus à travers un portrait chinois auquel elle a répondu toute en simplicité… même si – je cite – “je fais vite, c’est Pâques et ÉVIDEMMENT ma fille ne fait pas la sieste” 🙂
Mais qu’est-ce que tu fais là avec Poussin Voyageur?
Poussin Voyageur est arrivé il y a quelques mois chez nous parce que nous voyageons en famille. Pas très loin pour le moment mais nous tenons à voyager, à aller ailleurs vivre notre quotidien, à leur montrer qu’il existe de bien chouettes endroits à découvrir.
Où est Poussin Voyageur chez toi, un des nains l’a adopté ?
Poussin Voyageur a été adopté par Grand Nain (le sensible) qui a décidé que ce serait son doudou de voyage. Entre deux virées, il dort tranquilou sur sa couette, entre un panda géant et un bébé panda (oui, Grand Nain est très Panda Family)
Si tu étais :
- un livre : l’Immortalité de Kundera. Il est à la fois simple et compliqué car il questionne sans déranger. J’aimerais être comme ça, écrire comme ça. Poser des mots et amener à penser.
- un film : je suis un parent DONC je ne suis pas à la page en matière de film. C’est la honte si je dis Love Actually?? (un peu hein?) mais tout de même, un bon Love Actually, on n’a rien inventé de mieux.
- un voyage idéal à deux : Une capitale, n’importe laquelle. A visiter quelques jours (c’est le temps que nous octroie nos baby sitter). Une capitale à musées, à vieux trucs, à belles choses, à petites ruelles et à promenades. Une ville dans laquelle on marche sans plan, dans laquelle on oublie qu’on a des responsabilités. Si j’avais du temps, ça serait un trek en Mongolie. Pour marcher sans penser. Pour aller au bout.
- un voyage en famille : Je rêve du Canada pour aller voir une partie de notre famille qui y réside, pour pouvoir visiter et prendre le temps de découvrir ce qui (j’en suis certaine) me plaira et plaira à mes enfants. Avec eux, d’ici quelques années, je rêve de voyages itinérants, simples et avec mille choses à découvrir.
- une ville /un pays : Si j’étais une ville… Stockholm. Le mélange des genres, le vert dans la ville, les couleurs, le froid, le rouge, l’eau. Si j’étais un pays… l’Australie. De la même façon, cette diversité, ces lieux majestueux et comme surréalistes et tout d’un coup ces villes très européennes. J’aime beaucoup ces ruptures.
- un moyen de transport : le vélo (même si mes nains préféreraient certainement que je sois un tram). Un grand vélo (un triporteur, ajoutent les nains fainéants) avec de quoi transporter la marmaille bien entendu.
- un rêve : pas vraiment de rêve mais plutôt plein de petites envies. Mais si je devais être un rêve alors je serais une chouette maison de famille avec un grand jardin, des jeux (et des cabanes), un salon confortable, une cheminée et des chambres avec des lits superposés. Je serais une maison du bonheur quoi.
- un proverbe : HAN. Reflexion intense. Je serais ces deux citations :
« Le sens de la vie c’est justement de s’amuser avec la vie. » de Kundera. Et celle de Robert Frost (en angliche s’il vous plaît) In three words I can sum up everything I’ve learned about life: it goes on. je mets la traduction pour ma maman : «En trois mots, je peux résumer tout ce que j’ai appris sur la vie: la vie continue…» – Robert Frost
- un bruit : le bruit du plancher qui craque sous le poids des petits pieds d’un de mes enfants qui se lève en pleine nuit pour venir me voir. Ce bruit je l’entends toute les nuits, je le guette, je le sais. Il fait partie de mes nuits, il fait partie de moi.
- une saison : le printemps probablement. Quand il ne fait pas encore trop chaud mais qu’il commence à y avoir des couleurs. Quand ça sent la pluie. Quand on enlève les sweats.
- un des 4 éléments : l’eau. Mais probablement parce que je suis de piscine/brassards/pataugeoire de manière hebdomadaire depuis que je suis maman.
- un dessin animé : La Reine des Neiges (oui je sais). En vrai j’aime beaucoup la Belle et la Bête. Et les Minions. Ok, j’ai cinq ans.
- un loisir : lire, lire, lire et lire. A part écrire, c’est un de mes seuls loisirs. Ah si, je cours aussi. Mais ça c’est pour mon gras ventral.
- un # sur twitter #teamhibou évidemment. En hommage à ce réseau social qui m’a clairement sauvée. Parce qu’à deux heures du matin, on a envie de pleurer, de s’effondrer (et de pulvériser son adorable nain qui braille). Et puis il y a quelqu’un qui fait partie de la #teamhibou. Et ça redescend, on se calme, on se marre. Jusqu’au lendemain.
- un héros ou héroïne : Les parents. Pour de vrai hein, ce n’est pas pour être consensuelle. Je rencontre beaucoup de parents. Et certain(e)s reviennent de loin. Pour avoir leur enfant, pour résister aux premiers mois, pour enchaîner les nuits, l’hôpital, les maladies, les angoisses, les crises, les doutes. Et ils sont là. Avec leur amour inconditionnel. Alors oui, si j’étais un héros, je serais juste un parent (oh wait!)
- un endroit / un paysage : Les paysages lunaires d’Islande. Et les langues glaciaires. Totalement vides et pourtant. Ce sont des lieux que je trouve beaux parce que c’est la nature qui y règne. Seule.
- un sentiment : l’empathie. Je suis empathique. Trop parfois. Je me soigne hein. Parce que je manque de temps, j’arrive à me détacher de certaines choses. Mais tout de même…
Merci à toi Marie pour ce “challenge accepted !”
Et à très vite pour les nouvelles aventures, qui sait, peut-être sur un triporteur !
Crédit photos : Marie !
Oui c’est mercredi, alors, oui, le mercredi je prends le temps de lire les blogs, et voilà que je retrouve Marie Perarnau ici dans toute sa splendeur. Chouette 😉 interview.
Regarder “Love Actually” un soir de printemps (nains couchés ET endormis) avec la fenêtre ouverte laissant passer la subtil odeur de la pluie fraiche, c’est un peu le bonheur, non ?
Oh que oui.
Dis, on se regarde Love Actually toutes les deux avec un pisse-mémé?
Oh que oui ! J’adore le “cliché” !